Jules Niang est originaire de Mauritanie, de Wothie, un village au bord du fleuve Sénégal. D’un côté du fleuve, une mère Sénégalaise. De l’autre, un père Mauritanien. Tous les deux Peuls.
Après des études d’économie et de gestion à Nouakchott puis à Dakar, et un Master II à Nice, il se destine à une tout autre carrière en Afrique, mais les hasards de la vie en ont décidé autrement.
Comme beaucoup d’étudiants, pour gagner de quoi vivre, il débute dans la restauration. Un chef lui ouvre rapidement les portes de sa cuisine et lui apprend les recettes méditerranéennes.

L’expérience d’une dizaine d’établissements et des formations, notamment chez DUCASSE et au CREA, viendront étoffer son bagage de cuisinier.
En parallèle, de tempérament entrepreneur et formé en gestion, il accompagne un ami dans l’ouverture de son établissement, ce projet n’aboutira pas. Mais l’idée a germé: le travail, l’audace et la passion feront le reste.

Il ouvre le restaurant « Le Petit Ogre  » à Lyon en 2013, profondément attaché à cette cité gastronomique, Jules considère son restaurant lyonnais comme un lieu de vie.
De la cuisine naît l’émotion, le partage. Les clients sont curieux, attentifs et ont envie de voyager vers de nouvelles saveurs, de découvrir de nouveaux produits.
Au « Petit Ogre », les menus sont de saison et la carte change tous les mois. La cuisine de contraste du chef fait dialoguer produits locaux et africains, souvenirs et cultures, techniques et intuitions.

Le manioc, pour ne citer que cet exemple, est travaillé en gratin dauphinois avec une crème de vadoudan.
Le chef porte une attention particulière au travail des légumes déclinés minutieusement en plat végétal avec des notes d’épices, de poivres et de condiments.
Porté par cette volonté d’étirer l’expérience, de transmettre, de donner du sens, le chef est à l’initiative de différents projets sur le territoire Africain, des écosystèmes basés sur le travail de la terre.

Par la mise en œuvre de projets créatifs et vertueux, Jules Niang à la volonté de créer des passerelles, afin de valoriser les produits, la créativité et l’identité de la gastronomie africaine contemporaine.